Voyage et santé

Homme portant des Airpods assis dans un avion

Décalage horaire, maux d’oreilles, mal des transports : vous trouverez ici de précieux conseils pour des voyages en avion sans désagréments.

Les allergies et intolérances sont dues à un grand nombre de causes, qu’il est impossible d’exclure complètement à bord d’un avion.

Filtration de l’air à bord
L’utilisation de filtres HEPA (high efficiency particulate airfilter) permet de renouveler l’air de la cabine de l’avion (max. 40-50 %) et de l’enrichir en air extérieur. La quantité minimale d’air frais apportée et le diamètre des pores des filtres sont décrits dans les prescriptions des différents modèles d’avions. Ce dispositif soulage les personnes allergiques aux poils de chat et aux acariens.


Informations importantes en cas d’allergie aux arachides
En règle générale, les menus servis à bord des vols Lufthansa ne contiennent pas d’arachides. Nous ne pouvons cependant pas garantir l’absence totale de traces d’arachide ou de produits à base d’arachides dans les menus servis à bord de nos avions, ou pouvant être introduits à bord par d’autres passagers. Il en va de même pour les autres aliments susceptibles de provoquer des réactions allergiques.

Si vous êtes victime d’une intolérance ou d’une crise d’allergie à bord, notre personnel disposant d’une formation médicale a accès à tout moment à des médicaments qui pourront vous être administrés en cas d’urgence. En outre, une ligne téléphonique disponible 24 h/24 sur les vols long-courriers Lufthansa permet de contacter un médecin.


Pour toute question sur votre voyage en lien avec des allergies, veuillez vous adresser avant le départ de votre vol au Lufthansa Medical Operation Center :

E-mail : medicaloperation@dlh.de

Un approvisionnement supplémentaire en oxygène à bord n’est possible que dans certaines limites. Pour cela, veuillez contacter au plus tard 48 heures avant le départ le  Medical Operation Center de Lufthansa à l’adresse medicaloperation@dlh.de, afin de pouvoir assurer cet approvisionnement. Veuillez noter que les frais correspondants devront être acquittés à l’avance. Nous vous conseillons de vous renseigner préalablement auprès de votre organisme d’assurance pour un éventuel remboursement de ces frais. Vous devrez passer également avant le vol un examen de contrôle sur votre aptitude à prendre l’avion.

Avant d’entamer votre voyage, veuillez vous renseigner auprès de votre médecin traitant sur la façon de procéder lors du contrôle de sécurité ainsi que sur d’autres risques éventuels. Si vous portez un stimulateur cardiaque, vous devrez présenter un certificat médical lors du contrôle de sécurité.

La quantité d’insuline à prendre dépendant de la fréquence des repas, le facteur temps joue un rôle essentiel. Nous avons rassemblé sur cette page quelques conseils importants pour les personnes atteintes de diabète sucré.

Veuillez respecter également les consignes relatives au transport de médicaments.

Avant le voyage

  • Avant le voyage, demandez à votre médecin la quantité et le type d’injections d’insuline.
  • Demandez-lui un programme précis d’injection pendant la durée du voyage. Vous saurez ainsi quand et combien d’insuline vous devez vous injecter.
  • Ayez en double la quantité nécessaire de médicaments et de matériel à utiliser (en les répartissant dans le bagage à main et dans les bagages en soute) de façon à toujours disposer d’une réserve en cas de besoin.
  • Si vous voyagez vers l’ouest et franchissez plusieurs fuseaux horaires, vous devrez, en raison de l’allongement de la journée, prendre un repas et une dose d’insuline supplémentaires. Parlez-en à votre médecin traitant avant le départ.
  • À l’inverse, si vous voyagez vers l’est, la journée est plus courte, et une injection d’insuline en moins peut être conseillée. Dans ce cas aussi, parlez-en à votre médecin traitant avant votre départ.


Après l’arrivée

  • Veuillez noter que l’insuline doit être conservée à basse température (entre 2 et 8 °C). Elle peut être transportée sans être réfrigérée pendant 24 heures maximum, mais jamais à une température supérieure à 25 °C.
  • Après la première nuit dans le pays de destination, il est conseillé de procéder à un test de glycémie supplémentaire et, éventuellement, de prendre un repas en plus, riche en glucides, afin d’apporter à l’organisme les nutriments indispensables.
  • En cas de diarrhée et de vomissements, consultez immédiatement un médecin sur place. Il vérifiera votre bilan hydrique et réajustera, le cas échéant, la dose d’insuline. Munissez-vous donc impérativement des documents nécessaires pour un éventuel traitement à l’étranger. Veuillez également vous informer auprès de votre médecin ou de votre caisse d’assurance-maladie.

Vous arrivez à destination faible et épuisé ? Ce phénomène est bien connu des voyageurs long-courriers sous le nom de décalage horaire.

Avec l’application Timeshifter, les effets désagréables du décalage horaire seront bientôt de l’histoire ancienne ! Que vous voyagiez à titre privé ou professionnel, ou que vous participiez à un événement sportif organisé à l’étranger, l’application Timeshifter peut vous aider à optimiser votre performance, votre bien-être et votre santé. En tant que membre Miles & More, vous bénéficiez d’offres spéciales et pouvez cumuler des Miles supplémentaires.

Vous arrivez à destination faible et épuisé ? Ce phénomène est bien connu des voyageurs long-courriers sous le nom de décalage horaire. Vous trouverez ici des informations concernant ses causes et effets, et des conseils d’ordre général pour y faire face.


Les causes

Nous vivons normalement selon un rythme de 24 heures. Lorsque nous dormons, notre pouls et notre rythme respiratoire ralentissent, notre pression artérielle décroît, nos muscles se relâchent et nos performances mentales et psychomotrices diminuent nettement.

Le changement rapide de lieu et de fuseau horaire provoque un déphasage du rythme circadien humain. Ce n’est pas seulement le rythme veille-sommeil qui est perturbé, mais également le déroulement régulier d’une multitude de fonctions corporelles les plus diverses obéissant à un rythme de 24 heures.


Les effets
Les effets les plus fréquents sont : la fatigue, une diminution de la réactivité, ainsi que des trous de mémoire et des problèmes de concentration. En outre, les voyageurs peuvent également ressentir une sensation d’épuisement due à l’interruption du sommeil, des maux de tête et des nausées.

Les effets du décalage horaire se font plus nettement sentir lors d’un vol vers l’est que vers l’ouest. Cette différence tient à ce que notre "horloge interne" se voit imposer un rythme de plus de 24 heures. Par conséquent, un vol vers l’ouest (par exemple, de France aux États-Unis) rallonge la journée - ce dont notre rythme biologique peut s’accommoder. L’organisme humain s’adapte à la nouvelle heure 20 % plus rapidement que lors d’un vol d’ouest vers l’est (comme par exemple de France en Thaïlande), qui lui fait "perdre" plusieurs heures.


Quelques astuces générales pour lutter contre les effets du décalage horaire

Pendant le vol

  • Avancez ou retardez votre montre dans l’avion pour la mettre à l’heure du pays de destination. Vous vous habituerez ainsi mentalement au nouveau rythme horaire.


Après l’arrivée

  • Essayez de vous adapter au rythme local dès votre arrivée. Prenez par exemple vos repas en même temps que les autochtones et n’allez vous coucher que lorsque le soleil se couche.
  • Essayez de dormir suffisamment la première nuit de votre arrivée.
  • Évitez dans la mesure du possible les activités fatigantes les deux premiers jours après l’atterrissage, afin de laisser le temps à votre organisme de s’accoutumer au nouveau rythme horaire.
  • Évitez de prendre des somnifères ou de la mélatonine, car ces produits perturbent encore plus l’organisme.
  • Passez autant de temps que possible en plein air - la lumière du jour contribue à une rapide adaptation de l’organisme à son nouvel environnement.
  • En cas de voyage de courte durée, conservez autant que faire se peut le rythme de votre pays d’origine afin d’éviter un « double » décalage horaire.
  • À votre retour, restez si possible un jour ou deux jours à la maison, afin de vous réhabituer en douceur au rythme quotidien de votre pays.


Quelques conseils pour les voyages vers l’ouest

Avant le voyage

  • Essayez de vous habituer, au moins en partie, quelques jours avant votre départ au nouveau rythme, en repoussant votre coucher d’une ou deux heures.
  • Organisez-vous pour arriver autant que possible vers midi, afin de pouvoir profiter au maximum de la lumière du jour.
  • Prévoyez vos réunions ou vos rendez-vous importants dans le pays de destination à une heure de la journée où vous vous sentirez le plus éveillé, c’est-à-dire dans la matinée si vous avez volé vers l’ouest.


Pendant le vol

  • Essayez de rester éveillé pendant le vol.
  • Bougez et buvez beaucoup de boissons non alcoolisées, afin de lutter contre le besoin naturel de sommeil.
  • Consommez des aliments riches en protéines (fromage, poisson, viande, œufs, laitages), ils vous aideront à rester éveillé plus longtemps.


Après l’arrivée

  • Ne cédez pas à la sensation de fatigue qui vous assaille et ne vous couchez pas avant que la nuit ne soit tombée dans votre pays de destination.
  • Tenez-vous le plus possible dans des endroits clairs. La lumière inhibe la production de l’hormone appelée mélatonine. Celle-ci est responsable de la sensation de fatigue et prépare l’organisme au sommeil.

Quelques conseils lorsque vous voyagez vers l’est

Avant le voyage

  • Essayez de vous habituer, au moins en partie, au nouveau rythme quelques jours avant votre départ, c’est-à-dire avancez vos heures de coucher et de lever.
  • Prévoyez les activités importantes au moment de la journée où vous vous sentirez le plus éveillé, c’est-à-dire le soir après un vol vers l’est.


Pendant le vol

  • Essayer de dormir pendant le vol.
  • Consommez une nourriture riche en glucides (par exemple fruits, pommes de terre, pâtes, riz, yaourt, jus de fruit), vous stimulerez ainsi le besoin naturel de sommeil.
  • Les infusions aux fruits favorisent également le sommeil.
  • Essayez l’autosuggestion ou les exercices de relaxation plutôt que d’avoir recours aux somnifères.
  • Évitez de consommer de l’alcool pour favoriser le sommeil, car ses effets sont plus puissants en altitude qu’au sol ; il déshydrate l’organisme et retarde, en outre, l’adaptation de ce dernier au nouveau fuseau horaire.

Lorsque vous vous rendez dans des régions nettement plus chaudes, il vous faut tenir compte du fait que votre organisme a besoin d’un certain temps pour s’adapter à ces changements climatiques. Un changement brutal de température, en passant d’une contrée froide à une chaude, met en effet la circulation sanguine à rude épreuve.


Quelques astuces pour faire face à un changement climatique

Avant le voyage

  • De fréquentes visites au sauna peuvent constituer, avant un voyage, un moyen d’entraîner votre organisme aux changements de température à prévoir.
  • L’alternance de douches froides et chaudes permet également de renforcer le système cardiovasculaire.
  • Les séances d’UV, si elles préparent la peau à une plus forte exposition au soleil, n’ont toutefois aucune influence sur votre biorythme.

Après l’arrivée

  • Nous vous conseillons de porter dans la mesure du possible une tenue vestimentaire adaptée au climat de votre pays de destination dès votre descente de l’avion. N’oubliez pas de vous munir d’un chapeau pour vos voyages dans les pays du sud.
  • Les voyageurs très corpulents ou souffrant de troubles cardiaques ou pulmonaires doivent éviter tout effort physique durant les premiers jours après un voyage en avion.
  • En fonction de l’hygrométrie de votre pays de destination, vous devrez faire attention aux quantités de liquide absorbées pour faciliter l’adaptation thermique de votre organisme. Il convient d’observer la règle suivante : plus l’air est sec, plus il faut boire.

Pour éviter toutes difficultés en vol en cas de prise régulière de médicaments, Lufthansa a réuni ici pour vous quelques conseils importants.


Les médicaments à prendre régulièrement
Le décalage horaire est susceptible de compliquer la prise de médicaments à heures fixes. Dans ce cas, nous vous recommandons de consulter un médecin avant de prendre un vol qui vous fera franchir un ou plusieurs fuseau(x) horaire(s).


Les médicaments dans le bagage à main
L’emballage des médicaments doit résister aux chocs. Vous devez répartir les médicaments dont vous aurez besoin dans la mesure du possible dans plusieurs bagages à main. Il est conseillé d’emporter dans son bagage à main environ une fois et demie à deux fois les quantités nécessaires prévues. Car il arrive exceptionnellement que les vols soient détournés ou que votre décollage soit retardé - même si vous êtes déjà assis dans l’avion. Attention, vos médicaments ne peuvent pas être réfrigérés à bord. Pour les réfrigérer à bord, vous pouvez utiliser soit une glacière, soit de la glace sèche (Dry-Ice).

Sur les vols au départ d’Allemagne, vous disposez par ailleurs du « Cube » de notre partenaire Tec4Med LifeScience GmbH. Ce cube breveté maintient vos médicaments à une température comprise entre 2 et 6 degrés, et son autonomie peut atteindre 60 heures par charge. 

La douane et les médicaments
Si votre bagage à main contient des médicaments ou des seringues, nous vous conseillons de vous munir d’un certificat médical confirmant qu’il s’agit de matériel médical à usage personnel.


Perte de médicaments
Faites établir par votre médecin traitant un tableau où figurent votre groupe sanguin et autres données importantes de santé, ainsi que le dosage des médicaments et leur nom générique (dénomination commune internationale des substances médicamenteuses qui n’est pas protégée par le droit des marques) au cas où vous perdriez vos médicaments durant le voyage ou dans le pays de destination. Emportez aussi avec vous les documents nécessaires à un traitement ou à l’établissement d’une ordonnance à l’étranger. Veuillez également vous informer auprès de votre médecin ou de votre caisse d’assurance-maladie.


La pilule
Pour que ce mode de contraception soit le plus efficace possible, vous devrez prendre une pilule supplémentaire si la journée est rallongée d’au moins six heures en cas de voyage vers l’ouest. Nous vous recommandons de consulter votre médecin traitant au préalable à ce sujet.


Administration de médicaments avec EpiPen™
De manière générale, Lufthansa recommande à tous les passagers souffrant d’allergies et d’intolérances de conserver leurs médicaments dans leur bagage à main. En cas d’urgence, notre personnel navigant n’est pas habilité à procéder à l’administration d’un médicament à l’aide d’un auto-injecteur EpiPen™ (épinéphrine). Les enfants et adolescents munis d’un auto-injecteur EpiPen™ (épinéphrine) ne peuvent voyager à bord des avions Lufthansa qu’en compagnie d’une personne sachant utiliser ce genre de dispositifs.


Les médicaments contre le mal des transports
Vous pouvez prendre des médicaments à titre préventif. Ceux-ci, comme les chewing-gums contre le mal des transports, sont en vente libre dans le commerce et en atténuent les manifestations annexes telles que la fatigue et les problèmes de concentration. Certains autres anti-vomitifs sont délivrés uniquement sur ordonnance, en raison de leurs éventuels effets secondaires.

La chute de la pression atmosphérique à bord des avions de ligne peut se traduire par un mal aux oreilles chez certains passagers. Découvrez ci-dessous de précieux conseils pour prévenir ce désagrément.


Les éventuelles causes du mal aux oreilles à bord
La pression atmosphérique à bord des avions de ligne peut chuter, dans la cabine, à un niveau qui correspond à une altitude de l’ordre de 2500 mètres. Ceci se traduit parfois par des maux d’oreilles chez certains passagers.

Ces douleurs apparaissent avant tout lorsque la pression entre l’oreille moyenne et la pression ambiante ne s’équilibre plus de façon harmonieuse. Elles peuvent en particulier survenir lorsque le voyageur est enrhumé, c’est-à-dire, lorsque le nez et le canal qui relie l’arrière-gorge à l’oreille moyenne (ce que l’on nomme la trompe d’Eustache) sont congestionnés.

Le décollage : moins problématique
Le décollage, puis la montée en altitude sont la plupart du temps peu problématiques. A ce moment, en effet, l’air de la cabine est dépressurisé. L’oreille interne peut même faire face à la surpression relativement facilement grâce à la trompe d’Eustache, même si le voyageur est enrhumé.

L’atterrissage : douloureux en cas de rhume
L’atterrissage est plus souvent source de problèmes. En effet, lorsque l’appareil amorce sa descente, la pression de la cabine remonte et l’équilibrage naturel de la pression peut alors être perturbé par le gonflement des muqueuses provoqué par un rhume. Une dépression règne ainsi dans l’oreille moyenne qui sollicite le tympan d’une manière susceptible de s’avérer douloureuse.


Quelques mesures pour prévenir le mal aux oreilles
La méthode dite de Valsalva constitue la technique la plus importante pour permettre un équilibre de la pression. Il vous suffit de vous pincer le nez et de ramener l’air au fond de la gorge en gardant la bouche fermée. La trompe d’Eustache s’ouvre alors, permettant un équilibre de la pression.

A titre préventif, vous pouvez vous pulvériser un spray nasal décongestionnant dans les narines environ une demi-heure avant que l’avion n’entame sa descente. Le canal reliant les sinus à l’oreille moyenne sera de nouveau libre et permettra l’équilibre de la pression entre les conditions barométriques extérieures et l’oreille moyenne.

Les mouvements de mastication accélèrent également l’équilibrage de la pression. Emportez donc quelques chewing-gums. Le bâillement délibéré constitue un moyen de renforcer l’équilibre de la pression.

Si vous souffrez d’une sinusite aiguë, consultez impérativement votre médecin traitant avant de prendre l’avion.

Si vous ne vous sentez pas bien dès les premières minutes de vol, vous souffrez vraisemblablement du mal des transports. Les mesures énoncées ci-dessous vous permettront de soulager efficacement ces pénibles nausées.


Ne voyagez pas l’estomac vide
Ne prenez pas l’avion l’estomac vide. Contrairement aux idées reçues, le fait de voyager à jeun favorise le mal des transports.

Il est au contraire recommandé de consommer, avant et pendant le vol, de légères collations composées de fruits, légumes, salade, gâteaux secs, barres de céréales ou biscottes. En revanche, renoncez au café, au thé noir, à l’alcool, à la nicotine ainsi qu’aux plats épicés et gras.

Prenez de la vitamine B1. Celle-ci joue un rôle déterminant dans la transmission des impulsions nerveuses et aide les victimes du mal des transports à atténuer leurs problèmes d’équilibre. Les aliments suivants contiennent de la vitamine B1 en quantité particulièrement importante : artichauts, poisson, flocons d’avoine, riz nature, asperges, produits à base de blé et viande de porc.

Le gingembre aide d’une manière douce et naturelle à combattre la nausée. Nous vous conseillons par conséquent de boire, en temps utile avant le décollage, une infusion de gingembre. Vous serez ainsi débarrassé de vos nausées de manière naturelle et sans effet secondaire.


Choisissez la bonne place
Demandez à être assis près de l’allée centrale à hauteur des ailes. Les mouvements de l’avion sont le moins perceptibles dans cette zone.

A défaut, assurez-vous une place près d’un hublot. Si vous volez de jour, vous pourrez dompter la nervosité de votre estomac en fixant un point sur l’horizon, ce qui vous donnera une sensation d’équilibre. La sensation de nausée s’estompera alors d’elle-même.

Vous trouverez ici des informations concernant les causes possibles de la thrombose du voyageur, les groupes à risque, et les mesures à prendre pendant votre vol pour éviter ce genre de complication.


Les causes possibles d’une thrombose du voyageur
Le fait de demeurer longtemps immobile en position assise, comme dans un avion, limite le reflux sanguin vers le cœur, que stimulent activement les mouvements musculaires. Ceci peut se traduire par des œdèmes, essentiellement au niveau des jambes. La pression accrue dans les tissus provoque à son tour une diminution du reflux sanguin.

Dans quelques rares cas, chez les personnes à risque, un caillot peut se former sur la paroi veineuse, entravant ainsi considérablement le reflux sanguin : la thrombose.

Exceptionnellement, une partie de ce caillot peut se détacher et être entraînée par le flux sanguin jusque dans les poumons. La fonction de pompe du cœur peut ainsi, du fait de l’occlusion d’un vaisseau sanguin, s’en trouver gravement gênée. On parlera alors d’embolie pulmonaire, qui, dans les cas extrêmes, peut aboutir à une défaillance cardiaque subite.


Les groupes à risque particuliers

  • Les personnes âgées de plus de 60 ans
  • Les personnes ayant déjà souffert de thrombose précédemment
  • Les personnes très corpulentes
  • Les femmes enceintes
  • Les personnes atteintes d’un cancer
  • Les personnes qui prennent la pilule et fument
  • Les personnes ayant récemment subi une intervention chirurgicale
  • Les personnes présentant un trouble majeur de la coagulation


Quelques mesures pour prévenir une thrombose
Le port de bas (et mieux encore, de collants) dits de contention permet de réduire nettement le risque d’œdèmes dans les jambes. Les personnes à risque doivent porter des bas adaptés à leur cas.

Essayez de faire de l’exercice pendant le vol en participant activement, par exemple, au programme d’exercice « Flyrobic » de Lufthansa, proposé sur les écrans à bord des vols long-courriers.

Veillez à boire suffisamment au cours du vol afin de vous assurer un équilibre hydrique raisonnable malgré l’air sec de la cabine.

Limitez votre consommation d’alcool et renoncez aux somnifères ou aux tranquillisants.

Pour les personnes particulièrement menacées, nous recommandons impérativement de prendre l’avis du médecin traitant. Le recours préventif à un médicament destiné à empêcher la formation de caillots sanguins peut s’avérer nécessaire dans des cas isolés.

Si vous êtes enceinte, vous trouverez sur cette page des informations concernant votre aptitude à voyager en avion et ce à quoi vous devez faire attention.

Voyager enceinte sans stress
Si votre grossesse se déroule sans complications, les voyages en avion ne sont pas contre-indiqués. Nous recommandons néanmoins aux femmes enceintes de consulter leur gynécologue avant leur voyage en avion, afin d’exclure tout risque éventuel.

Je suis enceinte. Jusqu’à quand puis-je prendre l’avion ? 

Jusqu’à la fin de la 36e semaine, soit quatre semaines avant la date prévue de l’accouchement, vous pouvez voyager avec Lufthansa sans certificat gynécologique dans la mesure où votre grossesse se déroule sans complications. À partir de la 28e semaine de grossesse, nous vous recommandons toutefois de vous munir d’un certificat actualisé :

  • attestant que la grossesse ne présente aucune complication.
  • mentionnant la date prévue de l’accouchement.
  • Le gynécologue doit expressément indiquer que la grossesse ne constitue pas de contre-indication au voyage en avion.
  • En cas de  grossesse multiple sans complications, il est possible de prendre l’avion jusqu’à la fin de la 32e  semaine.
  • En raison du risque accru de thrombose pendant la grossesse, nous recommandons aux femmes enceintes de porter des bas de contention pendant toute la durée du vol.

Certificat Lufthansa pour femmes enceintes
Téléchargez le certificat Lufthansa à faire remplir par votre médecin, et emportez-le pendant votre voyage.

Indépendamment des conditions de santé mentionnées plus haut, d’autres dispositions peuvent s’appliquer en fonction des pays. Lufthansa n’endosse aucune responsabilité si l’autorisation de prendre l’avion ne vous est pas accordée en raison de dispositions légales propres au pays concerné. Il en va de même si, en raison des dispositions légales en vigueur dans le pays de destination, vous n’êtes pas autorisée à entrer sur le territoire à cause de votre grossesse. Il vous est donc vivement recommandé de vous informer au préalable auprès des autorités compétentes, sur les dispositions légales et spécifiques à chaque pays, concernant l’autorisation de voyager en avion pour les femmes enceintes.

Pour toute question ou demande d’informations supplémentaires, veuillez contacter le Medical Operation Center de Lufthansa :

E-mail : specialservice@dlh.de

Si vous effectuez de nombreux déplacements en avion, FREMEC facilite vos voyages. En effet, la « Frequent Traveller’s Medical Card » (FREMEC) a été conçue pour les voyageurs fréquents dont la mobilité est réduite.

Facilitez vos réservations avec FREMEC
La carte FREMEC (Frequent Traveller’s Medical Card) spécialement conçue pour les voyageurs fréquents dont la mobilité est réduite, contient toutes les données importantes relatives aux soins dont vous avez besoin et remplace le formulaire de suivi médical indispensable pour chaque vol. La validité de cette carte est déterminée par l’un de nos médecins, sur la base de votre bilan médical.

À partir des données de FREMEC, nous adaptons également notre offre de services personnalisés. Ces données doivent être transmises au moment de chaque réservation. Par conséquent, pour chaque demande de réservation, veuillez contacter le Medical Operation Center de Lufthansa à l’adresse ​medicaloperation@dlh.de.

Cette carte est valable sur toutes les compagnies aériennes membres de l’IATA « International Air Transport Association » (Association Internationale du Transport Aérien). La carte FREMEC est délivrée par le service médical de Lufthansa.

Lounges
Dans les aéroports de Francfort et Munich, Lufthansa dispose de Lounges spéciaux pour les passagers ayant besoin d’une assistance. Cette assistance est assurée par une équipe Lufthansa spécialement formée.

Les personnes souffrant d’apnée du sommeil et équipées d’un appareil à pression positive continue (PPC ou CPAP) n’ont pas besoin de procéder à une déclaration spécifique pour le simple transport de ce dispositif. De la même manière qu’un sac d’ordinateur portable, vous pouvez emporter votre appareil en plus de votre bagage à main régulier (max. 8 kg). Si vous avez besoin d’utiliser l’appareil à pression positive continue pendant le vol, vous devrez en revanche le déclarer au préalable au Medical Operation Center à l’adresse specialservice@dlh.de. Veuillez noter que l’appareil doit obligatoirement fonctionner sur batterie. Aucune alimentation électrique ne pourra être assurée à bord. Il vous sera également demandé d’éteindre tout éventuel humidificateur d’air. Nous vous recommandons d’emporter avec vous le descriptif technique de l’appareil afin de pouvoir le présenter le cas échéant aux contrôles de sécurité.

Vous trouverez de plus amples informations sur le transport d’appareils médicaux dans les bagages à main ainsi que les règles applicables au transport par ex. de batteries sur notre ​page dédiée aux objets dangereux.

Formulaire d’accompagnement médical

Dans le cas de certains troubles de santé (maladies cardiaques, pulmonaires, AVC, etc.), de blessures dues à un accident ou de douleurs chroniques, il peut vous être demandé de vous procurer un certificat d’autorisation de voyager en avion auprès du service médical Lufthansa.

Pour toute question concernant votre santé lors des voyages en avion, veuillez contacter le Medical Operation Center de Lufthansa.